Baronnie de Seignelay
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 Les courriers (inconnus des persos autres que Della et concernés)

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Della

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Titre(s) : Duchesse de Chartres, Vicomtesse de Montpipeau, Baronne de Seignelay, Dame de Railly et de Bréméan

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Nom: Della de la Mirandole d'Amahir-Euphor
Titre:
Résidence: Seignelay

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MessageSujet: Re: Les courriers (inconnus des persos autres que Della et concernés)   Les courriers (inconnus des persos autres que Della et concernés) - Page 2 Icon_minitimeMar 27 Juil 2010 - 7:48

Citation :
A Ingeburge.

Le bonjour vous va !


Je suis heureuse d'avoir réussi à mettre sur votre visage autre chose qu'un rictus de dédain.
Pour cela au moins, je suis ravie.

Je suis aussi très contente d'apprendre qu'à vous seule vous pouvez savoir ce que pense le Collège tout entier. Car c'est bien ce que vous me dites.
Mais vous avez raison.
En effet, je ne suis pas ma chère Béatrice.
Personne ne peut être cette femme quasiment parfaite dont le recul, la grande humilité et la Sagesse sont un exemple pour chacun de nous, du plus petit vassal à la plus grande altesse.
Certaines personnes tentent de lui ressembler mais en vain, n'atteignent que l'ongle de son orteil.
Je n'essaye pas d'être ma Suzeraine, j'essaye seulement d'être à l'oeuvre pour la Bourgogne. Pardonnez-moi si cette inclinaison n'embrasse pas vos points de vue personnels.

Certains suzerains ont une telle emprise sur leurs vassaux que ces pauvres bougres changent de personnalité du jour où ils deviennent vassaux et renient jusqu'à leurs anciennes amitiés au profit d'une bassesse écoeurante.
Béatrice n'est pas comme cela. Et pour cela, je lui voue toute mon estime et tout mon respect.

Je suis Volvent et resterai Volvent.

Une question me vient à l'esprit, en écrivant ces quelques mots.
Quel titre vous permet de juger ma façon de me prononcer lors des votes ?
Est-ce un titre impérial ?
Ou est-ce votre rôle au sein de l'Eglise ?
Ou alors celui de Duchesse de Bourgogne ?
A moins que ce ne soit en tant que Héraut ?

Je peux reprendre les mots de ma suzeraine, lorsqu'elle me confiait sa représentation.
Nous déléguons, jusqu'à nouvel ordre, notre vassale, dame Della de Volvent, qui aura la lourde tâche de nous représenter, de parler avec justesse & mesure, & d'attribuer nos onze voix avec clairvoyance dans les votes.
Qui vous permet de juger de ma clairvoyance, au nom du Collège ?

Que vous le fassiez, en votre nom, il n'y a rien à dire tant que cela reste dans le domaine de la politesse.
Que vous le fassiez en englobant le Collège dans vos mots est autre chose.



Je vous souhaite un bien bel avenir.
Puisse un jour votre coeur trouver refuge apaisant.
Que le Très Haut vous bénisse.


Della.
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MessageSujet: Re: Les courriers (inconnus des persos autres que Della et concernés)   Les courriers (inconnus des persos autres que Della et concernés) - Page 2 Icon_minitimeMar 27 Juil 2010 - 9:51

Citation :
Ma chère Suzeraine,
Chère Béatrice.


Le bonjour vous va.


Permettez que je vous prenne de longues minutes de votre temps à la lecture de cette missive.
Pardon déjà.


Dans un premier temps, j'aimerais de vos nouvelles.
J'ai appris la naissance d'un fils. J'en suis heureuse.
Mais rassurez-moi, dites-moi que vous allez bien et que cette maternité n'a pas épuisé vos forces.
Apaisez-moi aussi en me donnant des nouvelles de l'enfant, votre enfant.

Ensuite, la chose se corse, si j'ose dire.

Vous n'êtes pas sans connaître le caractère des Renarts.
J'ai, tout comme feu mon frère, la langue un peu trop bien pendue et ai, je l'avoue, cette facilité un peu trop preste à dire ce que je pense.
Vous savez également mon manque de bienveillance pour Ingeburge. Le temps qui passe ne fait rien pour arranger cela.

Je passerais sous silence les choses politiques et diplomatiques la concernant et je vous conte uniquement l'aspect personnel de notre mauvaise relation.

Il y a deux chapitres.

Le premier.
Vous savez que Theognis fut démis.
Dans l'ordre des choses, mon frère Godefroy était lui aussi de retour à la roture.
Là-dessus, pas de problème apparemment.
Sauf que...Ingeburge a envoyé une lettre à mon frère dont je vous donne copie en annexe.
Cette lettre est indélicate et n'a aucune raison d'être, selon moi.
A quel nom écrit-elle cette lettre ?
Si c'est au nom de la Duchesse, elle n'avait aucun droit de commenter puisqu'il s'agit d'une décision héraldique.
Si c'est au nom de la Hérauderie, elle n'avait pas à commenter l'attitude de mon frère par rapport à son suzerain, cela les regardait. Et d'ailleurs, elle se fourvoie grandement puisque Godefroy et Theognis étaient très proches.
Bref, j'ai envoyé copie de sa lettre au Collège en faisant remarquer son indélicatesse.
L'on m'a dit que certaines réponses avaient été faites mais aucune officielle, semble-t-il.

Le deuxième.
Lors des propositions d'anoblissements, il y a eu un vote, au Collège. J'ai voté ainsi que beaucoup d'autres Nobles.
Ingeburge, revenant après de longues semaines d'absence, a décidé de ne tenir compte que de ce qu'elle voudrait bien, concernant ces propositions, favorisant ses favoris, faisant fi des votes des Nobles pour une raison obscure.
Je n'ai pu me retenir d'envoyer au Collège, une pensée écrite.
J'ai sans doute eu tort, je le reconnais.
Je vous donne aussi copie de cette pensée.
Là-dessus, Ingeburge, piquée, me fit l'honneur d'une réponse que vous trouverez aussi en annexe.
Et bien sûr, il est inutile de vous dire que ma réponse est aussi en annexe.

Il va de soi que vous aurez à entendre des plaintes concernant mon attitude face à Ingeburge.
Mais j'ai beau chercher des qualités à cette femme, je n'en vois pas de vraies et de complètement détachées de sa propre personne.
Je suis peut-être aveuglée par mon ressentiment à son égard. Dans ce cas, je prierais le Très Haut d'ôter cette brume de mon regard.

Quoiqu'il en soit, le terme de quatre mois stipulé dans la Charte du Collège, concernant la délégation de la représentation vient à son terme et il vous faudra donc soit confirmer votre précédente décision, soit la modifier très vite puisque votre lettre était datée du 16 mars.
Par ce choix, je reconnaîtrais et respecterais encore votre Sagesse que décidément, jamais, je n'atteindrai.
Mais il est une chose que je veux vous redire, ma chère Suzeraine, c'est que jamais mes actes ne sont handicap pour la Bourgogne, ma terre, celle que je chéris plus que tout et que jamais, je ne veux porter sur vous, la plus petite ombre.


Permettez que je termine en vous mettant au courant de l'agression qui fut faite contre moi, en Anjou.
Une armée du Duc hérétique nous a attaqués, mes compagnons de route et moi-même, me laissant moribonde dans un sous-bois.
L'on me mena à Saumur où je me languis de revoir Railly et où je dois encore rester alitée un long moment.

Maintenant que je vous ai tenue longuement, je m'en vais reprendre les potions que L'Enflé du Pétard, mon médicastre, me fait absorber toutes les heures en tentant de me faire croire que c'est pour mon bien.

Que le Très Haut vous bénisse vous et votre fils.

Respectueusement,
Amitiés.

Della.





lettre de Ingeburge à mon frère a écrit:

    A Lison.. de Volvent-Franchimont & Godefroy " Ganju " de Volvent, Dame & Seigneur de Beaumont,
    A Theudbald de Malhuys, Héraut de Bourgogne,
    Salut.



    Ma dame, messire,
    Bourgogne,


    Suite à la décision du Roi d'Armes de France, Llyr di Maggio, de destituer le sieur Theognis Montereau de ses terres et titres de Baron d'Arquian et de Seignelay, réflexion nous a été demandée quant au devenir de la Seigneurie de Beaumont, terre mouvant de Seignelay octroyée au sieur Godefroy de Volvent.

    Après examen minutieux des faits et événements relatifs au Seigneur de Beaumomt, à savoir :

    • un refus manifeste de l'appartenance noble se traduisant par une honte plus que visible de son nouvel état social et une propension plus que malvenue à défendre les bourgeois, paysans et autres pécores plutôt que ses pairs;
    • une outrecuidance plus qu'inacceptable envers la haute noblesse bourguignonne se manifestant par une volonté plus que curieuse compte-tenu du premier constat par nous énoncé de se voir traiter par ladite haute noblesse en égal et par une attitude irrespectueuse envers lesdits hauts nobles,
    • une inutilité criante lors des débats du Collège de la Noblesse de Bourgogne;
    • la volonté du déchu Baron d'Arquian et de Seignelay de se voir représenté au Collège de la Noblesse de Bourgogne par son intendante roturière alors que son vassal y siégeait déjà, indiquant par là toute l'estime et toute la confiance que ledit baron avait à l'égard de son vassal;
    • le mépris du contrat liant un vassal à son suzerain sur la question du devoir de conseil, le sieur Ganju n'ayant visiblement pas conseillé son suzerain qui s'enfonçait sur les chemins de la perdition;

    nous estimons que la grande, occidentale et aristotélicienne Bourgogne saura se passer d'un tel vassal.

    Par conséquent, nous, Ingeburge von Ahlefeldt-Oldenbourg, XXVIe Duchesse de Bourgogne, faisons savoir que les terres seigneuriales de Beaumont retournent au fief de Seignelay, relevant du Duché de Bourgogne.



    Rédigé et scellé au Palais des Ducs de Bourgogne le quatorzième jour de juillet de l'an de grâce MCDLVIII.


    Les courriers (inconnus des persos autres que Della et concernés) - Page 2 Signaturewmu
    Les courriers (inconnus des persos autres que Della et concernés) - Page 2 Bourgognejxg4


Pensée envoyée au Collège par Della a écrit:
Il est des pouvoirs bien dangereux en certaines mains.
Il est des yeux bien aveugles.
Il est des oreilles bien mal ouvertes.
Il est des bouches bien mal employées.

Mais qu'y pouvons-nous ?

Euh...suffit de déposer les pouvoirs dans les bonnes mains.
Il est intéressant de voir ici, comment l'on se fait reconduire à une porte pour réapparaître par une fenêtre.



Pensées étourdies d'une âme sous influence.
Lettre de Ingeburge à Della a écrit:
A Della de Volvent, Dame de Railly,
Salut.


Ma dame,

J'ai bien ri en prenant connaissance de votre billet et je vous en remercie.

J'ai bien ri car évoquer le fait que le pouvoir ne devrait se trouver entre certaines mains et par la même, le moyen de décider en découlant, me fait furieusement penser à vous et au mandat que vous a si généreusement confié la Souveraine de Bolchen. Oui, à vous qui êtes censée voter en son nom uniquement et qui faites au final expression de vos suffrages selon vos seules inclinations, inclinaisons et autres intérêts. Il y a bien longtemps que ce collège a pu se rendre compte que vous n'exprimiez que vos propres avis qui sont, à l'image du fossé social vous séparant de ladite souveraine, à mille lieues de son éducation, de sa philosophie et de ses valeurs.

J'espère vous revoir bientôt, vos saillies sont encore plus drôles quand on les entend directement de votre bouche.

Que le Très-Haut vous garde bien de faire vôtres les coutumes angevines.

SA IvAO.
Réponse de Della à Ingeburge a écrit:
A Ingeburge.

Le bonjour vous va !


Je suis heureuse d'avoir réussi à mettre sur votre visage autre chose qu'un rictus de dédain.
Pour cela au moins, je suis ravie.

Je suis aussi très contente d'apprendre qu'à vous seule vous pouvez savoir ce que pense le Collège tout entier. Car c'est bien ce que vous me dites.
Mais vous avez raison.
En effet, je ne suis pas ma chère Béatrice.
Personne ne peut être cette femme quasiment parfaite dont le recul, la grande humilité et la Sagesse sont un exemple pour chacun de nous, du plus petit vassal à la plus grande altesse.
Certaines personnes tentent de lui ressembler mais en vain, n'atteignent que l'ongle de son orteil.
Je n'essaye pas d'être ma Suzeraine, j'essaye seulement d'être à l'oeuvre pour la Bourgogne. Pardonnez-moi si cette inclinaison n'embrasse pas vos points de vue personnels.

Certains suzerains ont une telle emprise sur leurs vassaux que ces pauvres bougres changent de personnalité du jour où ils deviennent vassaux et renient jusqu'à leurs anciennes amitiés au profit d'une bassesse écoeurante.
Béatrice n'est pas comme cela. Et pour cela, je lui voue toute mon estime et tout mon respect.

Je suis Volvent et resterai Volvent.

Une question me vient à l'esprit, en écrivant ces quelques mots.
Quel titre vous permet de juger ma façon de me prononcer lors des votes ?
Est-ce un titre impérial ?
Ou est-ce votre rôle au sein de l'Eglise ?
Ou alors celui de Duchesse de Bourgogne ?
A moins que ce ne soit en tant que Héraut ?

Je peux reprendre les mots de ma suzeraine, lorsqu'elle me confiait sa représentation.
Nous déléguons, jusqu'à nouvel ordre, notre vassale, dame Della de Volvent, qui aura la lourde tâche de nous représenter, de parler avec justesse & mesure, & d'attribuer nos onze voix avec clairvoyance dans les votes.
Qui vous permet de juger de ma clairvoyance, au nom du Collège ?

Que vous le fassiez, en votre nom, il n'y a rien à dire tant que cela reste dans le domaine de la politesse.
Que vous le fassiez en englobant le Collège dans vos mots est autre chose.



Je vous souhaite un bien bel avenir.
Puisse un jour votre coeur trouver refuge apaisant.
Que le Très Haut vous bénisse.


Della.

Extrait de la Charte du Collège a écrit:
Un noble peut déléguer son droit de vote à une personne de confiance, à condition de l'avoir stipulé au collège par écrit. L'autorisation portera sur une durée de 4 mois maximum, mais pourra être renouvelée. La personne ayant reçu cette autorisation ne pourra pas la déléguer à son tour.
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Della

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MessageSujet: Re: Les courriers (inconnus des persos autres que Della et concernés)   Les courriers (inconnus des persos autres que Della et concernés) - Page 2 Icon_minitimeMar 27 Juil 2010 - 19:10

Citation :


Expéditeur : Salebete du keurdacier
Date d'envoi : 2010-07-27 20:41:08
Bonjour



J'ai bien pris notre de votre état de convalescence,je comprend que vous ne puissiez pas quitter nos terres immédiatement.

Donc je vous demanderai durant ce laps de temps qu'il vous reste pour vous rétablir,d'aller travailler tous les jours à la mine.

Si par le plus grand des hasard,j'apprends que vous avez postuler à une embauche en dehors de la mine je vous ferrai immédiatement verbaliser par mes policiers.

Par contre combien de jours d'immobilisation vous reste t'il?


Cordialement

Salebete
Prévôt de l'Anjou

[hrp: J'ai vu le rp mais hélas je n'ai pas assez de temps pour y participer.^^]

Répondre

Supprimer
(Pour supprimer un courrier, cochez la case
et cliquez sur "Supprimer")

Citation :


Au Prévôt de l'Anjou.


Hum !
Oui, hum !
Quoi d'autre ?

Pourriez-vous me dire sous quel chef d'inculpation et sous quel article de votre Loi vous m'inculperiez si vous appreniez que je travaille ailleurs qu'à la mine ?
Car oui, Prévôt de l'Anjou, pour inculper, il faut un motif et une loi.

Je vous trouve particulièrement gonflé, soit dit en passant.
Je suis attaquée par une armée angevine alors que je suis en voyage diplomatique, je suis laissée pour morte par vos soldats, l'on me vole mon épée, je dois payer un médicastre et vous exiger de moi que j'aille remplir vos mines !

Alors non, je n'irai pas dans vos mines, pour la bonne et simple raison qu'il n'y a aucune loi angevine qui m'y contraigne.
Et vous pourrez tenter de me mettre en procès, je vous promets réponse que vous n'oublierez pas de sitôt !

Je ne vous salue pas !

Della de Volvent
Dame de Railly

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MessageSujet: Re: Les courriers (inconnus des persos autres que Della et concernés)   Les courriers (inconnus des persos autres que Della et concernés) - Page 2 Icon_minitimeMar 27 Juil 2010 - 19:17

A Aurelien.

Le bonjour vous va.

Comment allez-vous ?
J'ai appris que vous étiez frappé d'anathème, c'est bête ça. Mais en même temps, il fallait vous y attendre.


Etes-vous au courant des méthodes de votre Prévôt de l'Anjou comme il aime se nommer ?
Voici le courrier qu'il m'a fait parvenir, ce jour.

----------------------------------------
Expéditeur : Salebete du keurdacier
Date d'envoi : 2010-07-27 20:41:08
Bonjour



J'ai bien pris notre de votre état de convalescence,je comprend que vous ne puissiez pas quitter nos terres immédiatement.

Donc je vous demanderai durant ce laps de temps qu'il vous reste pour vous rétablir,d'aller travailler tous les jours à la mine.

Si par le plus grand des hasard,j'apprends que vous avez postuler à une embauche en dehors de la mine je vous ferrai immédiatement verbaliser par mes policiers.

Par contre combien de jours d'immobilisation vous reste t'il?


Cordialement

Salebete
Prévôt de l'Anjou

-------------------------------------------------
Pourriez-vous me dire de quel droit, ce Prévôt m'ordonne d'aller travailler à la mine ?
Avez-vous une loi qui prévoit d'achever au travail les personnes que votre armée a si bien entamées et laissées moribondes au bord d'une route ?
Si oui, montrez-la moi.
Dans le cas contraire, j'irai où bon me semblera quand bon me semblera.
Et que votre Prévôt de l'Anjou tente seulement de me "verbaliser" comme il dit.

Je suis offusquée, Aurelien, de vos méthodes.
Je l'étais déjà pour le coup de l'armée, mais j'avoue que là, je suis...sur le séant.

Je vous rappelle que j'attends toujours votre visite, chez Saint Bitu, votre voisin.
Apportez-moi donc des fruits, j'en meure d'envie.

Bien à vous.

Della de Volvent
Dame de Railly.


[HRP : euh...exigez d'une femme blessée d'aller travailler à la mine et vive l'incohérence^^]
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MessageSujet: Re: Les courriers (inconnus des persos autres que Della et concernés)   Les courriers (inconnus des persos autres que Della et concernés) - Page 2 Icon_minitimeMar 27 Juil 2010 - 22:01

Citation :
Expéditeur : Theognis
Date d'envoi : 2010-07-27 22:41:11
Chère Della,

Je ne sais si vous serez en état de lire cette lettre, ou qu'une personne de votre compagnie doive la lire pour vous, mais qu'importe, les mots restent les mêmes.

Choqué, je suis, par l'affreuse nouvelle. Est-ce possible donc d'être attaqué par une armée de grand chemin en se rendant à des noces? Nous vivons une bien sombre époque.

De vous, je ne sais rien, ou si peu. Une bribe d'information, si vite épuisée qu'elle se répète comme une douleur lancinante en ma pauvre caboche. Je n'ose même pas poser de questions. Je voudrais seulement une grande réponse, un récit, des détails, des certitudes, des probabilités. Et de la franchise plutôt que de l'espoir.

Faites-le écrire par d'autres, cette réponse. Ne vous fatiguez pas.

Je n'ai guère à vous offrir, sauf des prières. Des v�ux de prompt rétablissement. Et une rose blanche, qui se fanera en route, sa délicate fragrance embaumant la missive comme un bon souvenir.

Amitiés,
Théognis d'Arquian et de Seignelay.

Citation :
** Dans une chambre d'un manoir délabré, celui de Saltarius de Saint Bitu.
Un courrier arrive, porté par celui qu'elle a nommé secrétaire et qui rédige ses courriers, elle-même incapable de le faire encore.
Les courriers sont rares, mis à part ceux de menaces, du Prévôt de l'Anjou.

Henri, le secrétaire lui parle d'un scel bourguignon.
Tiens...étrange.
Elle l'ouvre.
Lorsqu'elle était au Ciel, près du Très Haut, elle était prête à tout croire, tout entendre, tout voir.
Mais revenue sur terre, souffrant le martyr entre la blessure et les mixtures de l'Enflé du Pétard, elle a vite compris que la vie reprenait ses droits.
Mais là...elle devait être re-morte !
Theognis...souffla-t-elle, pensive...

Henri, notez, je vous prie ! **

------------------------------------------
Très cher Theognis,

Que dire de la surprise qui fut la mienne en lisant vos mots ?
Pourquoi est-ce votre lettre qui m'arrache des larmes alors que jusque là, pas une n'avait encore coulé sur ma joue ?

J'ai tellement entendu de vilaines choses sur vous, si vous saviez...
Pourtant, c'est vous qui alors que plus rien ne nous lie, venez aux nouvelles et m'envoyez une rose, certes flétrie mais une rose quand même.
Aucun de ceux qui se disaient mieux que vous ne se sont fendu d'une lettre à mon encontre. Etonnant ? Non, même pas.


Vous réclamez des nouvelles, je vous dirais simplement que d'avoir vu la mort me donne une envie de vivre sans limite, que je regrette bien des actes manqués et bien des plaisirs que je me suis toujours refusés et que je me promets bien des joies et des rires.

Je vivrai. L'espèce de médicastre angevin qui me drogue d'élixirs douteux, l'assure.
Mais j'ai peur. J'ai peur du moindre bruit, j'ai peur de la nuit, peur du moindre souffle de vent qui s'engouffre entre les volets. Pour la première fois de ma vie, j'ai peur de tout. Je revois le scintillement de la lame qui s'abat pour pénétrer ma chair et y faire circuler l'onde de la mort.
Je vaincrai cette peur, je le veux, il le faut si je ne veux pas devenir folle.
J'appréhende le jour où je quitterais cette demeure pour affronter les gens, possibles dangers, possibles tueurs.

Encore de longs jours avant d'être rétablie, assurément.
Le temps est si long, à passer ici, seule.
Tellement long que j'en arrive à lier amitié avec mon logeur, un Angevin forcément. Est-ce que je renie mon sang en agissant de la sorte ?


Mais ce sera donnant donnant. Je veux aussi de vos nouvelles. Je veux savoir si vous êtes heureux, où vous êtes et ce que vous faites.
S'il vous plait...


Prenez soin de vous, Theognis.
Que le Très Haut vous bénisse.

Amitiés,
Della.

Citation :
* Expéditeur : Theognis
* Date d'envoi : 29/07/2010 - 18:19:47
* Titre : Re: Re: Lettre

* Chère Della,

Si vous pleurez sur ma lettre, alors je suis rassuré sur votre état de santé. C'est le meilleur signe de vitalité, et celui qui ne pleure pas n'aura jamais la force de rire.

Les vilaines choses, je les laisse à ceux qui jugent, en sachant qu'on les jugera eux aussi, tôt ou tard. Certes, je vis de la lame, de la hache et de l'épée, mais j'essaie de vivre libre, si l'on peut être libre quand les racines de notre naissance nous attachent si profondément à la terre.
Encore aujourd'hui j'ai reçu une lettre, pour me convier à rendre ma Toison d'Airain avec excuses, si possible. Mais peut-on s'excuser d'être ce que l'on est?
Ne vous inquiètez point, je vis heureux, je suis bien entouré et je ne manque de rien. J'ai perdu mes châteaux mais j'ai gardé mon âme.

Cette peur, enfermez-la, qu'elle nourrisse votre prudence, sans détruire votre courage. Vous avez choisi de porter l'épée. Vous vous souvenez de mon étonnement? Je répugnais à vous savoir dans l'armée du Borgne, et j'espérais que vous échangiez lame contre aiguille à coudre. Voilà maintenant que vous êtes blessée....Douloureux et nécessaire apprentissage. Frapper ou être frappée, le combat n'offre guère d'autres alternatives. Alors, apprenez à frapper, ou quittez le ceinturon qui vous serre les reins.

Et pour ce qui est de renier votre sang.....Est-ce que le Rhône renie la Saône en pénétrant en Provence? Est-ce la Loire, quittant Orléans, ne nourrit-elle pas Tours et Angers et Nantes?

Mes prières sont à vous,
Amitiés,
Théo d'Arquian et de Seignelay.
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MessageSujet: Re: Les courriers (inconnus des persos autres que Della et concernés)   Les courriers (inconnus des persos autres que Della et concernés) - Page 2 Icon_minitimeLun 16 Aoû 2010 - 15:33

Citation :
De nous, Béatrice de Castelmaure-Frayner, Souveraine de Bolchen, Duchesse de Nevers, Comtesse du Lauragais, etc.,

A vous, Della de Volvent, Dame de Railly, notre vassale,

Salut & paix.

Toutes vos paroles n'ont pas été sources de réconfort pour nous ; vous savoir en désaccord persistant avec la Duchesse d'Auxerre est d'autant plus fâcheux qu'il s'agit d'une alliée naturelle & de longue date de notre époux & de son dauphin, le Duc de l'Aigle. Gardez par devers vous le caractère des Renarts qui vous fait unique & vive d'esprit, au moins envers Ingeburge von Alhefeldt-Oldenbourg, car nous ne souhaitons pas que vous agissiez autrement qu'au nom des intérêts de vos suzerains & de l'affection qu'ils portent, au-delà même de l'estime, à la Duchesse d'Auxerre.

Nous attirons votre attention sur le premier chapitre que vous nous comptez : la destitution de Godefroy n'allait pas de soi. Au moment de la destitution d'un vassal de la Couronne de Bourgogne, c'est au Duc de Bourgogne de choisir ce qu'il souhaite faire des vassaux de ce noble déchu : les prendre comme les siens propres ou les rendre à la roture. C'est devant prendre cette décision qu'Ingeburge a rédigé cette lettre, dans laquelle elle expose les arguments ayant motivés son choix ; qu'on les juge bons ou mauvais est une autre histoire, nous nous attachons pour notre part à vous expliquer la raison d'être de cette lettre.

Quant au second chapitre & son choix de ne pas tenir compte de l'avis du collège de la noblesse, il faut toujours conserver à l'esprit que, quoi que ce soit souvent mal vu, un Duc peut tout à fait passer outre les conseils qui lui sont prodigués collégialement par ses vassaux, attendu que le collège n'a d'autre but - sinon ceux que l'Ius lui donne - d'infléchir l'opinion du Duc de ses conseils. Ingeburge est une femme trop résolue, ferme & insubmersible, pour courber l'échine devant un avis contraire au sien : c'est la Duchesse qu'alors, le peuple a choisi, pour ses qualités & avec ses défauts.

Tolérez-la. Si vous ne pouvez lui dire de parole aimable, au moins restez coite, à son encontre, au nom de l'amitié que lui porte notre époux, & pour ce que nous ne sommes pas non plus exempte de sentiments favorables à son égard.

Quant à nous, nous nous portons bien ainsi que le petit Charlemagne, qui montre autant de caractère que l'on pouvait en espérer du fils de deux si fiers parents. Nous espérons que vous saurez guérir au mieux vos blessures & prierons pour votre rétablissement rapide. Vous devrez nous compter également ce qu'il en est de vos relations avec le Seigneur de Blonville ; car nous avons reçu demande en mariage de sa part, & avons reçu, avant que d'avoir pu répondre à la demande, l'information qu'il avait été déchu de son trône. Cela en fait assurément un parti moins avantageux, & nous sommes en voie de vous trouver meilleur parti, si vous condescendez à porter un titre plus méridional.

Qu'Aristote veille sur vous, Della.

B.d.C.
Citation :

Ma très respectée Suzeraine,
Ma chère et irremplaçable Béatrice.

Mille pardons pour le courroux que j'ai pu mettre en votre coeur.
Mille pardons aussi de vous infliger des soucis.
Mais si je ne puis m'épancher près de vous, alors auprès de qui le pourrais-je ?

Je sais que vous avez raison.
La Sagesse parle en vos mots.
Cependant, comprenez combien il est difficile pour moi de laisser mentir sur le compte de mon frère et sur le mien sans réagir.
Mon frère serait grandement déçu si je ne relevais pas l'affront que Ingeburge nous fait.
Les propos dont vous avez eu copie précédemment, concernant l'entente entre Theognis et mon frère ne sont que mensonges.
Suzerain et vassal s'entendaient et s'entendent encore, malgré la destitution.
Godefroy n'a jamais trahi Theognis, il l'a aidé et conseillé. Et ce, malgré les vents contraires.
Mais soit...quel poids à ma parole face aux dires d'Ingeburge ?

Quant à moi, je peux vous jurer que jamais, au Collège, je n'ai agi autrement qu'en pensant à vous.
Mes propos sont devenus désagréables envers Ingeburge, je l'ai avoué depuis longtemps, lorsque sa langue fut devenue vipérine envers les Volvent. Point avant.
Mes votes furent en mon âme et conscience, jamais selon des desseins que je n'ai même pas eus.
D'ailleurs, il n'y eut que Ingeburge pour se plaindre de mes agissements.
Si je ne suis pas franche amie avec tous les Nobles, il en est beaucoup qui me respectent.
Mais une fois encore, qui suis-je pour oser mettre la parole d'une Princesse d'Empire en doute ?

Vous allez trouver de l'amertume dans mes propos.
Je suis amère, ma chère Suzeraine.
Et surtout, je suis tiraillée entre l'honneur de ma famille et sa défense que je ne peux laisser bafouer et ma fidélité envers vous.
Est-ce cela la Noblesse ?
Préférer baisser la tête et laisser salir son nom au profit d'alliances ?

Il me faudra beaucoup prier, aller me confesser et sans doute faire pénitence avant de trouver la réponse à cette douloureuse question.
Et en ce moment, je voudrais tellement que feu mon aîné soit à mes côtés. La solitude du chef de famille me pèse, ma douce Béatrice...

Je vous promets de ne plus avoir aucun contact avec Ingeburge.
Je vous promets aussi qu'aucune de mes paroles, aucun de mes mots ne sera désormais chargés contre elle.
Mais je ne vous promets pas de l'admirer ou de la respecter outre mesure si ce n'est par respect et amour pour vous.


Qu'Aristote vous bénisse.

Amitiés.

Della de Volvent,
Dame de Railly.

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Della

Della


Nombre de messages : 1443
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Titre(s) : Duchesse de Chartres, Vicomtesse de Montpipeau, Baronne de Seignelay, Dame de Railly et de Bréméan

Personnage
Nom: Della de la Mirandole d'Amahir-Euphor
Titre:
Résidence: Seignelay

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MessageSujet: Re: Les courriers (inconnus des persos autres que Della et concernés)   Les courriers (inconnus des persos autres que Della et concernés) - Page 2 Icon_minitimeMer 19 Jan 2011 - 14:01

Della a écrit:
C'était une soirée de janvier comme les autres.
La Renarde vaquait à quelques occupations. Peut-être lisait-elle ou signait-elle un traité ou encore, s'arrachait-elle les cheveux sur un projet qu'elle aimerait mener. Peu importe.

Son frère arriva.
Godefroy de Volvent.
Des semaines qu'elle ne l'avait plus vu !
Quasiment des mois...

D'où arrivait-il ?
Et comment était-il arrivé jusque là ?
L'histoire ne nous le dira pas.
Il est de ces gens qui tout d'un coup apparaissent...

Godefroy avait un air bougon.
Comme souvent.
Il toisa sa soeur.


J'ai quelque chose à te dire, ça ne te plaira pas.

Elle avait l'habitude.
Mais ce qu'il lui annonça...

Il lui tint à peu près ce langage :
Je n'aime pas ta façon de te conduire avec Orantes, je veux être chef de famille, je ne te considère plus comme une Volvent.

Et elle lui répondit :
Mais vas-y, dépêche-toi !


Le lendemain matin.

Elle avait beaucoup réfléchi.
Quelques bribes de souvenirs lui étaient revenues...et...la plume courut.


Citation :
      Godefroy de Volvent,
      A toi qui aurais pu être mon frère, jusqu'à la fin.


Pardonnez mon outrecuidance, messire, à venir ainsi troubler votre quiétude par ce courrier.
Mais, suite à votre visite aussi inattendue que rapide, il m'est revenu quelques souvenirs que j'aimerais vous partager.

Je me rappelle lorsque vous êtes revenu à Beaumont.
Il y avait déjà de longs mois que j'étais moi-même sur les terres et que j'avais, à la sueur de mon front et par ma seule volonté, relevé ces terres.
Vous êtes arrivé au milieu de vignes que j'avais émondées, que j'avais soignées afin qu'elles produisent à nouveau ce fameux vin qui portait notre nom.
D'ailleurs, vous en avez bu ce jour-là, alors que vous reveniez d'Artois.
Oui, d'Artois...pour un Bourguignon de souche...étrange, quand même.
Mais Eldwin vous a accueilli et j'ai fait de même en vous ouvrant les bras, à vous qui reveniez et qui aviez décidé de vous installer à Beaumont.
Une chance qu'avec l'argent des récoltes de blé, j'avais pu faire refaire la toiture de l'aile gauche, là où vous logiez, sinon, vous auriez eu le ciel pour toit.

Puis, ce fut Constance...Ah, Constance de Clève, cette femme charmante, Vicomtesse que vous courtisiez et que je vous poussais à prendre pour épouse afin que vous soyez élevé à un rang que je pensais alors digne de vous.
Mais vous...vous avez préféré courir un autre jupon. Enfin, nous savons vous et moi que vous en courriez plusieurs à la fois, n'est-ce pas ? Et ce jupon vous a donné descendance. Le Ciel en soit remercié. Et Lison aussi d'ailleurs.
Tenez, en parlant de Lison, je suis étonnée que hier soir, vous ne m'ayez pas grondée pour l'attitude que j'avais envers elle. Orantes, oui, vous y avez fait allusion mais pas Lison...Oh oui, je sais que Lison sait se défendre.
J'aurais cru Orantes aussi.

Vous souvenez-vous aussi que c'est grâce à moi si la famille n'était pas retournée à la roture, à la mort d'Eldwin ?
Mais cela n'avait peut-être pas d'importance pour vous. C'est juste.
La Noblesse, c'est mon truc, pas le vôtre.

D'ailleurs, il me souvient très bien que c'est par moi que vous fûtes Seigneur, parce que j'avais entrepris ce cher Theognis et que j'ai payé pour que Beaumont vous arrive.
Malheureusement.

Entre temps aussi, il m'en souvient, vous aviez eu une "passion".
Les bateaux !
Oui, vous aviez même été nommé Amiral alors que vous ne répondiez pas aux conditions requises. Cela ne vous a jamais perturbé ? Ne vous êtes-vous jamais demandé pourquoi, comment, grâce à qui vous aviez eu ce poste ?
Evidemment, cela ne vous passionna pas longtemps.
Et vous perdîtes votre grade.
Tout comme vous perdîtes aussi Beaumont.
Oui, c'est vous qui nous l'avez fait retiré, vous et personne d'autre.
Car si je montrai les dents à Ingeburge lorsqu'elle décida de vous reprendre ce fief, dans le fond, nous savons vous et moi qu'elle n'avait pas tout à fait tort lorsqu'elle disait que vous ne le méritiez pas.

Cette terre de nos ancêtres, cette terre que j'avais moi-même cultivée, pour laquelle j'avais sué eau et sang, dans laquelle j'avais fait disparaître jusqu'à mon dernier sou...vous la perdîtes.

Tiens, mais où étiez-vous donc le jour de mon mariage ?
Je pense que je ne vous ai pas vu.
Lison, oui.
Mais vous...

Et maintenant, vous me menacez.
Vous voulez cette place de chef de famille que lâchement, à la mort de notre aîné Eldwin, vous avez refusée, me laissant porter et supporter ce fardeau, m'obligeant à de lourds sacrifices, sans la moindre parcelle de scrupule !
Vous voulez prendre la tête la famille...mais faites donc, Godefroy !

Juste une chose...
Je souris...pardonnez-moi...
Vous me dites que vous allez demander au héraut pour prendre cette place.
Auriez-vous oublié que les Volvent sont retournés à la roture et que le héraut ne s'occupe pas des familles roturières ?
Au mieux, tout ce que vous pouvez faire, c'est rayer mon nom dans le registre familial et y mettre le vôtre. Si jamais vous savez où se trouve ce registre, bien évidemment.

Allez, allez en paix, Godefroy, je ne vous en veux pas.
J'ignore la colère vis-à-vis de vous.

Faites ce que vous pensez qu'il faut faire, pour les Renarts.
Mais jamais, jamais, vous ne me retirerez ce nom que je porte avec fierté en pensant à mon frère, celui qui le fut jusqu'au bout.

Puisse le Très Haut vous bénir et bénir vos enfants.
Je prierai pour que le Ciel vous accorde assez de sagesse pour diriger cette famille sans en ternir le nom.


      Della de Volvent.

C'était vrai qu'elle n'était pas en colère.
Au plus, elle était déçue et avait pitié de Godefroy.
Elle pensa aussi à Lison et aux enfants. Elle prierait pour eux.
La lettre fut confiée à un messager et aux caprices des aléas de la vie.
Peut-être arriverait-elle, peut-être pas.
Quelle importance ?

Il flottait comme un parfum...
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