Arrivée(s) de la famille de Clèves

[21 avril – veille du mariage d’Ode et Kiss]

La Vicomtesse de La Fère était du genre prévoyante. Elle ne voulait surtout pas arriver en retard à la cérémonie de mariage d’Ode et Kiss. Elle avait choisit plusieurs robes car elle ne savait pas encore quel temps il ferait et puis surtout les taches pouvaient arriver si vite, il ne faudrait surtout pas se rester avec une robe tachée en pareilles circonstances.

Bien qu’elle aimait beaucoup monter à cheval, elle avait opté cette fois pour une voiture. A l’arrière se trouvait une malle renfermant ses robes et autres affaires personnelles. La Vicomtesse était légèrement ballottée, elle remerciait le Seigneur que la route ne soit pas très longue entre Dijon et le domaine des Renarts.

Quand la voiture s’arrêta (enfin) et que le cocher annonça qu’ils étaient arrivés un franc sourire se dessina sur le visage de la Vicomtesse. Elle remit sa cape, une cape bleu nuit ornée de quelques fils d’or sur le pourtour.

Très bien, bonne nouvelle que voilà et bien faites l’annonce.

L’homme obéit immédiatement , il avait un peur de se tromper dans les noms de la femme richement vêtue. C’est que le pauvre ne la connaissait pas, elle n’était pas dijonnaise et même pas bourguignonne.

Le bonjour l’ami !! Annonce à tes maîtres l’arrivée de la Vicomtesse de Maintenay, dame de Clè...

Un rictus se dessina sur le visage de la Vicomtesse et elle ne put se retenir d’intervenir.

NON non… ce n’est pas du tout cela. Je me présente cela vaudra mieux… Annonces l’arrivée de Constance de Clèves, Vicomtesse de La Fère et Dame de Maintenay.

Le responsable de l’ouverture des portes s’éloigna alors et Constance attendit. Soudain elle se dit qu’elle n’aurait pas dû se présenter aussi vite. Elle aurait dû attendre son invitée… Et si les présents n’arrivaient pas ? Il n’était pas encore temps de s’inquiéter, le mariage n’avait lieu que le lendemain après tout. Une seule chose à faire pour le moment attendre.

Citation :

C'est quoi ces manières? Tu m'appelles "Dame" maintenant? Tu essaies de te mettre à la mode noble? Kiss! Je m'appelle Constance, si tu veux ajouter du "Dame" tu le peux mais dans ce cas ce sera "Dame Constance".

Oh c'est toi constance,excuse moi,je ne t'avait pas reconnu,comme tu as pu le remarqué!Comment tu vas?La route a était bonne,tu as trouvé facilement le domaine?
Pour ma part,ca va a merveille comme tu peut l'imaginer,je court un peu partout,tellement de chose a faire pffiou je n'imaginait pas qu'un mariage demandait tellement de préparation!

Kiss lui sourit et sauta de la charrette pour allait lui faire un bise,il laissa son cheval quelque instant et regarda constance et son chargement

wouah tu est venu charger dis donc,tu vient passé les vacances ici??tu sais que la mariage ne dure qu'une journée au grand maximum!

Citation :

Que tout se prépare comme tu le souhaite.
Je vais donc enfin pouvoir rencontrer ton fils?

Tout se passe,pour l'instant,parfaitement bien,prions Aristote pour que sa dure! Et mon fils,oui tu le verra surement,bon pas la tout de suite,je ne sais pas trop ou il est,avec sa mere surement mais ou,je ne pourrait pas te le dire!!Il ne sait pas trop ce qu'il passe,je pense pas qu'il comprenne que ces parents vont unir leur vie,un peut jeune pour ca!

Comme il le fut demandé à l'entrée la Vicomtesse fut annoncée, auprès de Godefroy. Celui souffla, il craignait de revoir Constance, il craignait sa réaction. Toutefois il alla à sa rencontre, il n'était plus temps de l'éviter comme lorsque Della l'avait invitée ici. Non il se devait de l'accueillir.

Mais ce qu'il craignait plus que tout allez forcément avoir lieu, plus tard surement, la rencontre en Constance et Lison. Il s'approcha donc de la Vicomtesse, et lui sourit.

Constance... Mon amie, c'est une joie de vous accueillir sur ces terres de Beaumont. J'espère que vous passerez un agréable moment en ces terres.

Il sourit à Kiss.

Bonjour le futur marié, va donc te préparer je m'occupe de Constance. pense: " Et puis j'ai à lui parler".

C'est alors qu'on vint lui annoncer l'arrivée d'une autre de Clèves, d'un geste il fit signe au garde de la faire entrer sans plus attendre.

Sans s'en rendre compte tout en discutant Constance et Kiss s'étaient un peu éloignés de l'entrée, si bien que la Vicomtesse n'avait pas remarqué l'arrivée d'une nouvelle personne et pas des moindre.

Kisscool a écrit:

Oh c'est toi constance,excuse moi,je ne t'avait pas reconnu,comme tu as pu le remarqué!Comment tu vas?La route a était bonne,tu as trouvé facilement le domaine?
Pour ma part,ca va a merveille comme tu peut l'imaginer,je court un peu partout,tellement de chose a faire pffiou je n'imaginait pas qu'un mariage demandait tellement de préparation!

Et bien ce n'est pas la première fois que je viens tu sais. Je commence à connaître l'itinéraire. Je trouve la route plus longue quand je suis en voiture que quand je suis à cheval mais ça a été merci.
Oh oui un mariage ça prend du temps... D'ailleurs tu n'as peut-être pas trop de temps pour tailler une bavette avec moi... Ne perds pas de temps avec moi surtout. Nous nous verrons demain ou après.

Oui la cérémonie c'est un seul jour mais je préfère arriver bien reposée, donc la veille. Peut-être que Della me permettra de rester un peu... enfin nous verrons. Tu ne sais pas qu'une femme ne voyage pas léger?... tu as encore des choses à apprendre on dirait ou alors Ode est un peu trop militaire.

Elle sourit de sa taquinerie mais tourna la tête quand elle entendit qu'une voie féminine qui ne lui était pas inconnue était en train de se faire entendre devant la porte. Sans une seule explication elle quitta précipitamment Kiss pour aller au devant de la nouvelle venue. La Vicomtesse avançait le plus vite que lui permettait sa tenue.

Cyle!!!!!!!! Ne crie pas comme ça sur le garde je suis là!! Formidable nous arrivons ensemble. Ravie de te revoir, enfin si je puis dire !!
Tu as fait bonne route? Puis baissant la voix : tu as bien tout ce dont nous avions parlé?
Elle se tourna alors vers Kiss :
Beau blond auriez vous l'obligeance de nous rejoindre?

Cyle je te présente Kiss... enfin Kisscool, qui n'est autre que le futur marié.
Kiss je te présente Cyle, Cyle de Clèves... ma petite soeur!!

Les présentations faites elle sortit un parchemin de sa manche et le tendit à sa soeur.


Tiens je me suis dit que ce serait bien que tu aies un faire-part. Au moins tu en sais un peu plus.

Pas le temps de bavasser beaucoup plus voila qu'un Renart pointait le bout de son nez (ou de son museau). Sa voix fit sursauter Constance et le "mon amie" la surprit. Elle se demandait bien comment lui répondre, probablement que la meilleure attitude à adopter était celle de l'amitié...

Bonjour Godefroy. Je m'attendais à voir Della... Si cela ne te dérange pas tu ne sépareras pas les soeurs de Clèves. Si tu t'occupes de Constance tu t'occupes aussi de Cyle, Cyle que je te présente : ma petite soeur.

Cyle je te présente Godefroy... un cousin de la future mariée...

Pourrions-nous nous installer et nous reposer un peu avant le mariage de demain?

Le Renart semblait comprendre qu'elle n'était pas vraiment ravie de le revoir, surtout comme ça.

Godefroy a écrit:

Je peu vous faire appeler Della, mais je crains qu'elle ne soit occupée. Quant à votre installation je vous propose de prendre les mêmes appartement que ce où vous avez installée ma petite sœur. Quant à votre sœur à moins que vous la vouliez avec vous elle prendra ceux juste à coté.

Ah parce que vous prêtez attention à ce genre de chose... Je ne vous ai pas vu une seule fois et vous savez où j'étais logée!! Vous n'étiez pas là au moins? Vous n'avez pas jouer au chat et à la souris tout de même.

Elle décida qu'il vallait mieux ne pas exploser tout de suite et surtout pas devant sa soeur et Kiss. Elle se radoucit alors du mieux qu'elle put.

Pour les appartements oui j'aimerai que ma soeur soit juste à côté de moi, que ce soit dans les mêmes appartements que la dernière fois ou non n'est pas très important. Je suis ici pour Kiss...

La Vicomtesse regarda les valets qui prenaient les bagages, cela lui occupait un peu l'esprit.

Citation :

Ah, Constance, je souhaite vous parler seul à seul. Je pense que vous pouvez aisément comprendre de quoi.

Voyez vous le voyage m'a quelque peu fatiguée et puis... j'aimerai profiter des retrouvailles avec ma soeur que je n'ai pas vu depuis des mois... Je pense que cette conversation peut attendre, cela fait des mois que vous faites comme si je n'existais pas. Nous ne sommes plus à quelques heures ou journées près il me semble.

Elle se tourna vers sa soeur et glissa d'une voix à peine audible : "C'est lui..."

Constance était en train de bouillir intérieurement. Elle avait du mal à reconnaître Ganju... à croire que Godefroy était un autre homme. Elle se demandait bien où était l'homme qui était si prévenant au Grand Festival de la Couronne... Où était celui qui était si humble? Est-ce que la noblesse changeait autant les gens? Est-ce qu'elle avait changé comme ça elle aussi?
Le voila qui lui lançait au visage qu'elle était chez lui mais ce qui lui avait fait le plus mal était qu'il sache où elle était et qu'il n'ait même pas pris la peine de venir la saluer. A ce moment là il aurait pu dire n'importe quoi d'aimable, attentionné... tout glissait sur elle.

Il fallait à tout prix qu'elle se calme, hors de question que ses joues ne s'empourprent. Hors de question que le feu de ses joux ne viennent trahir ce qu'elle ressentait. Il lui disait qu'il avait peur...

Je vous prie de vous mettre un peu à ma place... Je vous ai dit et écrit que j'avais peur moi aussi il y a des mois et pour toute réponse j'ai eu du silence. A présent vous m'avouez avoir peur et il faudrait que vous passiez avant ma soeur?
Comme vous le dites nous sommes ici chez vous et... vous aurez tout le loisir de venir me trouver pour me parler une fois que je serai reposée et que j'aurai enfin pu écouter les récits de voyage de ma tendre Cyle. Vous êtes une des rares personnes à connaître mon passé, mon histoire familiale alors s'il vous plait comprenez moi.

Si réellement il l'appréciait alors il lui laisserait un peu de temps pour assimilier ce qu'il venait de dire. Il lui permettrait de se préparer à l'écouter.

La Vicomtesse ne changeait pas son caractère bien trempé. Elle avait décidé de ne pas l'écouter maintenant et rien y changerait. Bien qu'au fond elle se demandait bien ce qu'il voulait lui dire... Les grandes lignes elle les connaissait... Un annoblissement pour avoir le domaine en propre, un refus d'être le représentant de la famille, un mariage... mariage sans invitation...
Elle finirait bien par l'écouter mais avant, avant toute chose elle voulait parler avec sa soeur.

Les retrouvailles avec sa Constance comme toujours furent intense en bonheur, elles ne se voyaient pas beaucoup les sœurs de Clèves mais quand celles-ci se retrouvaient c’était quelque chose ! De plus Cyle avait prit la décision de se rapprocher de sa sœur, de la rejoindre sur ces terres…mais ça, elle lui annoncerait en temps voulu, pour le moment l’agitation devant le grand domaine battait son plein, entre arrivée…retrouvailles et présentations.
La jeune de Clèves essayait de saluer au mieux et avec grâce les personnes lui étant présentées…elle était un peu gênée car n’avait pas pour habitude de se retrouver dans les mondanités, elle préférait de loin les cavalcades et voir du pays sans trop s’attarder. Libre comme l’air Cyle n’avait aucune attache. Constance lui remis un faire-part des noces pour pouvoir se rendre compte d’elle même qui épousait qui dans ce lieu.

Alors qu’elle le parcourait des yeux, elle entendit sa sœur saluer un nouvel arrivant…

Citation :

Bonjour Godefroy. Je m'attendais à voir Della... Cyle que je te présente ma petite sœur.
Cyle je te présente Godefroy... un cousin de la future mariée...

Relevant la tête Cyle regarda Constance puis le messire et fit juste un petit…

Ah…Godef…messire…

Ce nom ne lui était pas inconnu…mais sans s’attarder dans la recherche d’où elle l’avait entendu…Cyle souleva légèrement son jupon des ses mains le faire-part toujours dans l’une d’elle et fit une petite révérence en souriant à l’homme, qui sans tarder lui souhaita la bienvenu avec amabilité…

Citation :

Enchanté damoiselle, c'est un honneur de vous recevoir ici, sur les terres des Volvent

Se redressant, lâchant son jupon elle regarda le messire de haut en bas et de bas en haut, il avait l’air fort aimable du moins l’apparentait…alors elle répondit…

Ravie de faire votre connaissance Sir...Godefroy c’est bien ça...hem…Cyle jeta un œil vers sa sœur qui avait l’air statique devant la présence de l’homme…ne comprenant pas pourquoi continua…merci pour votre accueil et amabilité le plaisir de faire votre connaissance est partagé!

Se reculant un peu inclina la tête et donna un petit coup de coude a Constance qui avait une drôle d’expression sur le visage, Cyle connaissait cette expression de contrariété…mais pourquoi…pourquoi sa sœur semblait contrariée ?! Pourtant la rebelle n’avait pas encore commis de maladresse, ni taper ni crier sur dieu sait qui…pas encore…jusque là elle se comportait bien comme il se devait de l’être…

Ce fut alors que messire Godefroy demanda à parler seul à seul à sa sœur…et la ! Ben la s’en suivit des phrases, des mots…entre tout deux…Cyle au milieu ne comprenait pas tout ou pour ainsi dire rien…que voulait-il à Constance et pourquoi Constance semblait très mécontente d’un coup…Cyle espérait juste que cet homme ne cherchait pas à s’en prendre de près ou de loin a sa sœurette si non ça allait chauffer…une Clèves c’est déjà dur a contré…mais deux bonjour les dégâts…

Il était plus qu’évident que quelque chose échappait a Cyle, tapant du pied sous son jupon…entendit Constance refuser catégoriquement d’engager conversation avec le messire pour le moment…

Citation :

Voyez vous le voyage m'a quelque peu fatiguée et puis... j'aimerai profiter des retrouvailles avec ma sœur que je n'ai pas vu depuis des mois... Je pense que cette conversation peut attendre, cela fait des mois que vous faites comme si je n'existais pas. Nous ne sommes plus à quelques heures ou journées près il me semble.

Cyle écarquilla les yeux d’un coup ! Autrement dit « la lumière fut ! Merci Aristote » Alors c’était lui ! Mais oui c’était l’homme dont sa sœur lui avait parlé par longue missive…elle le fixa du regard, jusqu'à recevoir un léger coup de coude de sa sœur confirmant d’une voix presque éteinte se qu’elle pensait… "C'est lui..."

Levant bien haut le menton, la jeune femme regarda sa sœur puis messire Godefroy…Alors ça c’était le pompon ! Sa sœur en avait eu gros sur le cœur elle le savait…et voila que lui voulait lui parler seul à seul…fallait pas rêver ! Elle qui pensait ne pas avoir à s’emporter ou a faire ressortir sa rebellise ça commençait fort bien. En plus le voilà qu’il balançait une plaidoirie de paroles qui rendait sa sœur muette, mais la connaissant tout comme elle ne le resterait pas longtemps…s’en suivit de suite d’ailleurs…

Citation :

Je vous prie de vous mettre un peu à ma place... Je vous ai dit et écrit que j'avais peur moi aussi il y a des mois et pour toute réponse j'ai eu du silence. A présent vous m'avouez avoir peur et il faudrait que vous passiez avant ma soeur?
Comme vous le dites nous sommes ici chez vous et... vous aurez tout le loisir de venir me trouver pour me parler une fois que je serai reposée et que j'aurai enfin pu écouter les récits de voyage de ma tendre Cyle. Vous êtes une des rares personnes à connaître mon passé, mon histoire familiale alors s'il vous plait comprenez moi.

Cyle écouta sa sœur avec attention et silencieusement, mais trépignait de ne pas l’ouvrir elle aussi, notamment ressentant un mal être se dégager de sa sœur, elle perdrait son calme incessamment sous peu si elle ne reprenait pas le dessus…alors la rebelle eu la bouche qui s’ouvrit et les mots en surgirent rapidement même avant de traverser le cerveau et lui demander permission…

Bien sur elle ne manquerait pas de respect a l’individu qui s’adressait a Constance, non non, les Clèves avait de l’éducation et savaient se tenir avec grâce et bonnes manières…bon certes Cyle l’était un peu moins que Constance, la rebelle comme on la nommait du a sa façon d’être, toujours a dire tout haut ce que les autres pensait tout bas…c’était sa nature et personne ne la changerait…

Sans perdre son sourire quelque peu forcé du coup…

Messire ma sœur Constance et moi-même allons prendre congé de vos belles paroles, le voyage a été long pour toutes deux comme elle vous l’a si bien dit…Je pense donc que ce que vous avez à dire pourra attendre...regardant vers Constance sourit…elle vous accordera de son temps si elle le souhaite et quand bon lui semblera messire Godefroy.

Faisant volte face prit le bras de sa sœur la tirant vers l’édifice...Mais stoppa ses pas une dernière fois…tournant la tête ajouta…

Au plaisir de vous revoir messire après tout nous sommes sur vos terres il serait difficile de ne pas vous y croisez n’est ce pas ! Je pense donc qu’il serait bon de prendre votre mal en patience hem ! Chaque chose en son temps croyez moi…regardant Constance…Allons-y ma sœur…

Inclinant la tête vers lui s’empressa de lui tourner le dos pour poursuivre ses pas en compagnie de Constance pressée elle aussi de lui parler de plus les noces allaient débuter sous peu il fallait que toutes deux soient prête à représenter le nom des Clèves avec grandeur.

[hrp: Note explicative sur la brièveté de mes rp, je suis plâtré à la main gauche, et je ne peu pas trop taper, sans avoir mal. J'espère donc que le lecteur m'excusera.]


Une tornade, la petite soeur était une tornade, le caractère des De Clèves, avec la retenue de sa sœur en moins. Il lui laisserait le tempos, soit. Mais il tenait à lui parler.

Son épouse s'approcha de lui après avoir croisé Constance. Godefroy leva les yeux au ciel puis écouta ce qu'elle avait à lui dire.


J’ai besoin de toi, depuis que Niria t’as vu monter aux mats, elle est intenable, la voila qui veut grimper aux rideaux !


Bah laisse la faire, c'est très bien qu'elle s'intéresse aux choses de la navigation. La digne fille de son père.

Sinon lili...

Montre les deux de Clèves

C'est la Vicomtesse, et sa sœur.

Constance ne savait plus trop comment s’éclipser sans donner trop l’impression de s’enfuir. Heureusement sa sœur prit la relève et lui prit le bras pour la faire partir loin de Godefroy.

Merci de ton aide, difficile les règles de la bonne société par moments… surtout face à lui…

Elle allait lui en dire un peu plus mais loin des oreilles indiscrètes et en l’occurrence là il y en avait deux appartenant à une inconnue qui s’approchaient. Elle décida donc de laisser ce sujet de côté.

Tu vois c’est un très beau domaine, il faudra en profiter pour se promener dans le parc.

Machinalement l’ainée des Clèves salua l’inconnue qui se présenta rapidement. En entendant le prénom elle vit une autre Lison se dessiner dans ses pensées, une Lison de Penthièvre… Là il s’agissait donc d’une Volvent… mais pas n’importe laquelle. Si elle était Dame de Beaumont alors ce n’était autre que la femme de Godefroy. Pourquoi diable sa sœur l’entrainait aussi vite, elle n’avait même pas eu le temps de regarder cette femme. Elle était tellement abasourdie qu’elle ne réussit pas à se présenter la Vicomtesse.

Après tout elles avaient enfin réussi à prendre congé alors surtout ne pas se retourner. Dans les bribes de conversation entre la femme et son époux, elle crut entendre le mot « nourrice »… encore de nouvelles questions.