Grande salle

Les murs sont ornés de divers tableaux et trophées de chasse, les chandeliers éclairent la Grande salle de leur lumière vacillante et au centre trône une immense table en U. C'est ici qu'on lieu les fêtes et réceptions données à Beaumont.

Allons allons, un peu de nerf !
Il faut que la grande salle soit im-pec-ca-ble dans deux jours !
La famille se réunit pour la première fois depuis longtemps, je veux que tout soit parfait !

Voilà, le ton était donné aux préparatifs pour les fêtes de Noël.

Cela faisait longtemps que nous avions tous envie d'être ensemble, ici, à Beaumont.
Ces festivités étaient l'excellente occasion.

Il y aurait des absents, ceux que l'on ne reverrait jamais et qui avaient marqué l'histoire de la famille.
Mais surtout, il y aurait les présents, ces Renart qui écriraient l'avenir.
Tous, je les voulais tous, ici pour Noël !
Surtout, j'espérais qu'ils seraient là...

Je laissai les serviteurs faire leur travail, espérant très bientôt voir arriver les premiers membres de cette si belle famille...

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Nabel était rentrer en Alençon il y a quelques jours, mais on le lui avait fait parvenir un vélin. Noël, se passerait au domaine cette année, et elle était ravie que cet événement soit là bas.
C'est donc au petit matin d'un jour, qu'elle monta sur Artois, et habillée d'une houppelande noire et de sa cape camouflant son visage meurtrie par les coups des Normands, qu'elle prit la direction de Beaumont.
Elle y verrai son frère et espérait que Tolaine l'y rejoindrait. Enfin ils seraient réunis.

Quelques jours plus tard, elle franchie les portes du domaine familiale. Laissant à un serviteur sa cape, elle entra dans le château. Des regards par ci par là et direction la grande salle. Là au milieu de moult serviteurs, la blondinette vit sa tante.

Ma Tante ! Je suis bien heureuse de vous voir.
J'espère que je ne suis pas en retard pour les réjouissances !

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Ascheriit De Bourg De Beaune (HDBDB) , ne mit point longtemps pour aller au domaine une fois l'invitation reçu de sa cousine. Il résidait à Sémur, le domaine n'était donc guère loin. Une calèche le déposa à la porte du domaine. Il esquissa un sourire aux servants qui surveillaient les aller-venu qui semblait être devenu courant en ses terres.

Il arriva habillé tout en noir. Il avait bien ses tenues traditionnelles en rouge mais le rouge ça faisait un peu père noël donc il s'y refusa. Il opta donc comme vous l'avez lu pour le noir tout simplement par respect pour sa cousine qui en ses temps de deuil devait avoir besoin de compagnie mais aussi de soutien et d'être de noir vêtu était pour l'homme une sorte de soutien et sa présence de compagnie lui qui vit reclus dans ses terres pour étudier convenablement le droit après avoir étudier l'économie dans sa jeunesse. Le droit le passionnait au point de n'avoir une vie sociale que très peu développé.

H s'était donc concentré sur sa présentation ainsi ça barbe était-elle aussi parfaitement taillé et ses cheveux soigneusement coupé. Il avait beau avoir 28 ans bientôt 29, il ne connaissait de la vie que les ouvrages qu'il lisait sur l'économie autrefois et le droit aujourd'hui. Peut-être que cette période de deuil pour sa cousine qui le fît sortir pour les fêtes de Noël allait le réconcilier avec les gens. Ce n'était pas qu'il était devenu asocial mais surtout qu'il ne savait plus comment faire pour aborder les gens sans être anxieux de leur réaction, et des bourdes qu'il pourrait commettre aussi essaierait-il de parler peu mais de parler bien sans froisser les personnes présentent.

Cela faisait longtemps qu'il n'avait pas vu sa cousine. A l'époque, elle était encore adolescente et était destinée à être marié. Elle semblait douce mais rebelle avec le temps il espérait qu'elle se soit assagit surtout avec les responsabilités qu'elle venait d'avoir. Il avançait lentement vers la porte, toujours une canne à la main, il ne s'appuyait que rarement dessus mais cela l'habillait un peu pour ses sorties. Elle avait appartenu à son père et c'était comme rendre hommage à son père que de se promener avec sa canne faites dans de l'ébène. Sur le pommeau il y avait un renard en argent de sculpté. Il arriva devant la porte et connaissant les lieux entra vers le hall et attendit qu'on appelle sa cousine en la faisant quémander par un valet.

Pourrais-tu m'annoncer à ta maîtresse ! Je l'attends ici.

il marqua un temps d'arrêt.

J'oubliais, je suis Aschériit de Beaune fils de Philippe de Beaune et Iseult d'Amilly

A peine le temps de penser à quitter la grande salle que Nabel était là.
En quelques pas, j'étais près d'elle à la serrer entre mes bras.
En retard ? Non...tu es même la première !
La blonde recula juste un peu, tenant toujours la main de sa nièce, pour la regarder.
Puis, fronçant les sourcils : Dis-moi, qu'est-ce que c'est que ce visage ? Mais...J'ouvris plus grand les yeux, horrifiée...Ce sont des coups ! ? Nabel, que t'est-il arrivé ?

Je savais ma nièce un peu trop intrépide et je craignais qu'elle ne se soit mise dans une sale situation.
Autant pour elle que pour nous tous, je priais que cela ne fut pas trop grave.

Alors que j'étais occupée avec Nabel, j'entendis une voix d'homme interpeler un valet.
Nouveau froncement de sourcils, contrarié, cette fois, me disant que ce n'était pas le moment de laisser entrer des colporteurs lorsqu'un nom me fit lâcher Nabel et arriver moi-même jusqu'à l'entrée.

Là, se tenait un homme plutôt grand, de belle allure et soigné.
Cet homme, cela faisait des années que je ne l'avais plus vu. D'ailleurs, à l'époque, homme, il ne l'était pas encore. Tout au plus gamin et encore. Mais le regard...ce regard, celui des Renart, tantôt doux tantôt rude et froid...et cette allure, cette façon de se tenir...à n'en point douter, il était du même sang que moi.

Je fis signe à Nabel de venir me rejoindre et j'avançai au devant de mon cousin, les mains tendues pour serrer les siennes.
Aschériit...Mon cousin ! Comme je suis heureuse de vous revoir...Je lui souris, contente, le coeur en joie de le voir, ici, chez nous.
Alors l'éternelle bataille reprit en moi. Devais-je prendre ce genre raide et un peu froid pour le saluer ou devais-je me laisser aller à ma véritable nature et lui coller un bisou sur la joue ?
Depuis quelque temps, je lisais dans le regard de mes proches que je changeais et que je devenais ce bloc de glace qu'était Eldwin.
Il faut dire que j'avais été soumise à rudes épreuves, deux deuils et être obligée de renoncer pour toujours au bonheur auprès de celui que j'aimais, savoir mon neveu adoré loin de moi et devoir me résigner à laisser partir Elinor aussi...tout cela m'avait endurcie.
Alors, pour ce temps de Noël, je choisis de redevenir la Della d'avant les jours noirs et je laissai aller...m'approchant plus encore de Aschériit, sans même qu'il puisse lever un sourcil, mes lèvres se posèrent sur sa joue dans une joyeuse embrassade.
Bienvenue, Asch...Bienvenue à la Renardière.

Laisse-moi te présenter Nabel, notre nièce, fille de Eloi et Matheline de Volvent.

Nabel, viens là...que je te présente Aschériit...ton oncle.

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Aschériit, regardait Della de haut en bas, elle avait bien changer cette petite fille était devenu une femme comme une chenille était devenu papillon.

Je suis content aussi de te revoir, cela fait tellement longtemps à l'époque, tu étais...

Il n'avait eu le temps de finir sa phrase lorsque Della était déjà tout près de lui. Réapprenant les conventions sociales, quel ne fut pas sa surprise lorsque Della lui déposa un baiser sur la joue. D'un coup, il se perdit dans ses pensées pour retrouver la dernière fois qu'une femme avait posé ses lèvres sur lui... Il ne trouva pas et conclus que ça devait remonter à sa mère.Il n'eut donc le temps d'aucune réaction avant, pendant et sur le moment juste après mais termina sa phrase:

...pas bien vieille !

Il ne put finalement que sourire de la situation, c'est tout ce qu'il avait trouver reprenant sa dernière phrase pour réajusté son erreur.

Mais vous n'êtes toujours pas bien vieille je vous rassure, vous êtes encore absolument charmante, sans doute plus qu'autrefois !

Asch se pinça les lèvres, il était un peu perdu déjà dans ce début de conversation pas à l'aise du tout alors que cette femme, il l'a connaissait, elle invita sa nièce à s'approcher, il ouvrit de grands yeux tout rond, l'œil perçant à la vue de la petite se tenant droit comme un "i" en appui sur sa canne.

Enchanté de vous rencontrer ma nièce

Tandis que Asch s'adressait à Nabel, je l'observai avec attention, perdue dans des souvenirs d'autrefois.
Autrefois, c'était avant que chacun de nous ne s'en aille bon gré mal gré, vivre sa vie, aux quatre coins du monde. C'était le temps où tous, cousins et cousines, nous vivions ici, sous la surveillance de nourrices et de précepteurs. Mes parents rarement présents, j'avais chercher et trouver, parfois, la chaleur et la tendresse auprès des autres enfants.
Dernière d'une grande famille, je me retrouvais étrangement, aujourd'hui, à sa tête, accueillant, pour cette période bénie, les uns et les autres Renarts éparpillés comme grains aux vents.

Asch avait été mon cousin préféré, pendant une période. Grand, plutôt pas mal bâti, un regard sombre...il n'en fallait pas plus pour me troubler lorsque j'étais enfant. A y repenser, il était tout le contraire de...du Breton blond dont le visage vint flotter devant moi. Mais je chassai le reflet qui s'imposait à moi, je devais tourner la page si je ne voulais pas devenir folle, hantée par les regrets et l'amertume ! J'avais posé des choix, il me fallait les assumer et ravaler ce goût acide qui me tenaillait, me ravageant.

Et c'est un sourire que j'offris à Asch. Amitié, chaleur et famille seraient au centre de ce Noël !

Je venais de noter la même incertitude chez chacun de nous deux. Passant du "vous" au "tu" et inversement, nous nous cherchions, sans aucun doute. Pour ma part, je choisis de privilégier les souvenirs heureux et la complicité ancienne, ce serait le tutoiement que j'emploierai avec lui. Si cela le dérangeait, il me le ferait savoir.

Alors, que fais-tu de ta vie, Asch ?

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Nabel se laissa enlacé par sa tante. Elle était heureuse que Thomas l'eut ramener au domaine et en ces jours de fêtes un sourire se dessina sur le visage de la blondinette.

A peine le temps de parler à sa tante que déjà un homme arrivé.

Je vous raconterai plus tard ma Tante.

Laissant Della se diriger vers l'Homme, elle lui laisse le temps d'accueillir l'invité puis qu'on on l'invite à s'approcher la jeune fille, s'approche.
Aschériit. Ce nom ne lui dit pas grand chose peut être cela est-il du à son départ bien jeune de Beaumont. C'est avec timidité qu'elle s'approche et salue son oncle d'un signe de tête.

De même mon Oncle. J'espère avoir le loisir de vous connaitre un peu plus durant ces fêtes de Noël !

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Aschériit souriait à sa nièce et regarda Della qui lui posait cette simple question mais derrière cette simple question l'homme compris que la blonde comme la nièce chercherait à apprendre à le connaître ou réapprendre pour Della. Sa mine s'assombrissait, sa vie il n'en faisait rien, lui-même ne savait pas où ça le mènerait.

Il allait commencer à dire quelques choses au moment où par anxiété, il s'amusait avec le pommeau de sa canne.

Ce que je fais... Comme tout le monde, je suppose ! Je respire. Oui je sais cela n'est pas bien passionnant.

Asch avait le regard fuyant sachant qu'il vivait comme un ermite et à 28 ans c'était pas forcément glorieux.

En fait, je ne fais pas grand chose, je passe mes journées à étudier, durant les dernières années j'ai appris les rouages de l'économie et aujourd'hui je me fais aux rouages du droit. Et je dois avoué que je sors vraiment très peu et que je ne connais pour ainsi dire personne. Au moins les livres eux ne me font pas de mal...

En disant cela, il pensait à cette femme alors qu'il n'avait que 18/20 ans qui s'est joué de lui, pour finalement le détruire mais cela personne ne le savait car Asch avait toujours refusé d'en parler se complaisant à ne plus sortir la tête des livres et en ne rencontrant personne, il était sûr de n'en parler à personne. D'ailleurs il essaya de vite retourner la balle dans le camps opposé espérant que sa chère cousine n'avait pas relevé ni ses paroles ni sa petite grimace avant de reprendre un sourire chaleureux pour lui poser la question suivante:

Et toi, que fais-tu de tes journées et qu'as-tu fait depuis toutes ses années ?

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(Dans le hall d'entrée, juste avant de gagner la grande salle)

Descendant les marches, réfléchissant à ce que j'allais dire à Séverin pour m'excuser, j'aperçus la plus belle tête blonde que le monde est porté...Kiss et ma merveille Gabriel!

Je dévalais donc plus que je ne descendais les quelques marches qui nous séparaient et me jetais au cou de mon bien aimé, le couvrant de baiser puis je bisouillais tout autant mon fils adoré.

Oh mon kiss tu es venu!! Tu es magnifique mon amour!! Et toi aussi mon ange regard vers Gabriel qui sourit de ses deux petites quenottes. Vous êtes prêt à rencontrer la famille? Aller, venez!

Toute haine disparue à l'instant de mon cœur, j'étais aux anges maintenant...comment ça je suis changeante d'humeur? Si peu...

Prenant Gabriel dans mes bras et tenant kiss par la main, je rentrais dans la grande salle qui se décorait peu à peu.

Au fond, se tenait Della et Nabel, ainsi qu'un autre homme, Asheriit pensais je suite à ce que j'avais entendue.
Pressant la main de Kiss, je me rapprochais d'eux et m'inclinais légèrement, pas facile avec l'enfant dans les bras mais je réussis pour une fois ma révérence.

Cousine de mes rêves! Quel plaisir de te voir surtout pour cette occasion! Je lui fis une bise sur chaque joue puis regardait la nièce de Della, Nabel. Je lui sourit également et la saluais chaleureusement, enfin mon regard se posa sur l'homme : Ode de Volvent, je suis la cousine de Della, la petite merveille que je tiens dans mes bras se prénomme Gabriel et L'homme à mes coté est Kisscool, le père et mon fiancé. Ravi de vous rencontrer et vous êtes?

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(Apres avoir etait conduit par Pascal)

Kiss était la,dans l'entrée,il avait les yeux admiratif en regardant la demeure quand la plus belle des décoration fit son apparition en haut de l'escalier,Ode (Nan les femmes ne sont pas des objet),un grand sourire apparut sur le visage,tout les doutes,peur ou autre qu'il pouvait avoir en arrivant en ce lieu disparut a l'instant même ou il la vit "un ange descendu du ciel" pensa t'il. Il n'eut pas le temps de l'admirer plus qu'elle était déjà ces bras,il respira sa douce odeur qu'il aimé tant et lui rendis chaque baiser.

Citation :

Vous êtes prêt à rencontrer la famille? Aller, venez!

Il n'eut pas le temps d'exprimer tout le bonheur et l'amour qu'il avait pour elle qu'elle le prit déjà par la main pour l'amené dans la grand salleAttend Ode je.Aussi vite qu'une chope se vide,il se retrouva dans la grande salle,il s'inclina comme il l'avait apprit a la faire,bien qu'il était un simple "paysans" il connaissait certaine manière,,enfin il savait s'incliné il l'avait fait souvent,lui qui recevait souvent des personnes importantes dans sa taverne,dont la dernière en date,la princesse Amoria. Ode le présenta a sa place,de toute façon,la crispation l'avait reprit,tout ce qu'il avait était capable de faire et un beau sourire,il ne savait que dire,ou que faire donc il sourit,sourire est la meilleur des manière pour s'en sortir,de n'importe qu'elle situation

Au moins les livres eux ne me font pas de mal...

Si je n'avais pas été aussi à fleur de peau, cette phrase m'aurait paru stupide. Mais en l'occurrence, elle résonna en moi comme la peau tendue d'un tambourin...C'était étrange comme en quelques mots, je me sentais en sympathie avec Asch. Pour ma part, je venais d'y plonger, dans les livres...ceux du Séminaire.

Et toi, que fais-tu de tes journées et qu'as-tu fait depuis toutes ses années ?

Je soupirai doucement en levant un peu les épaules...
J'ai vécu...et maintenant, je dirige le domaine viticole de Beaumont.

Il était encore un peu trop tôt pour que j'étale ma vie à Asch. Cela se ferait peut-être si, comme je le pressentais, nous en arrivions à être à nouveau une famille.

J'allais me tourner à nouveau vers Nabel lorsque deux autres...non, trois autres personnes firent leur entrée.

Je souris à ma chère cousine Oderay.
Elle aussi, c'était toute une aventure et quelle aventure !
Je l'adorais...et Gabriel me faisait craquer à chaque sourire.
Il avait le nez d'Eldwin, ce bout d'chou, j'en étais certaine et n'en démordrais jamais !

Ma chère Ode ! Je suis contente de te revoir ici...Je lui rendis ses deux bises et levai un sourcil amusé vers Kiss. Oh mais c'est le dieu de Sémur en personne qui est là ! Avant qu'il ne puisse réagir, je lui collai à lui aussi deux bises claquantes. Bienvenue, Kiss...vraiment, je suis heureuse de ta présence.

J'étais heureuse. Comme je ne l'avais pas été depuis plusieurs semaines.
La famille était là, à se réunir, d'autres allaient encore arrivés...Et ça n'avait pas de prix que de voir tous ces Renarts rassemblés.

Je jetai un regard vers Asch, aux prises avec Ode...Un calme et une furie...amusante scène.

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Mon interlocuteur restant silencieux, je profitais de la bise de Della pour lui chuchoter discrètement :

il faudra que je te parle, je crois que j'ai encore gaffer...

Petit sourire gêné vers ma cousine adorée et je reportais toute mon attention vers l'homme encore inconnu au bataillon et qui semblait intéresser au plus haut point Gabriel au vu de ses toutes petites mains qui se tendaient vers lui comme pour l'attraper

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Aussitot que je laissais mon maitre, je me hatais vers la grande salle ou je pourrai trouver dame Della.
Je me fis discret reconnaissant certaines personnes, ne connaissant pas d'autres. Je m'arretais un instant puis je reconnus enfin Della, et par la meme occasion la jeune dame brune qui quelques temps plus tot menaçait encore mon maitre.
Je me sentis un peu géné mais je me devais de faire mon devoir. Malgré moi je me surpris a la regarder , elle avait bien meilleure allure coiffée et convenablement habillée... Habillée... je me repris en main et me rapprochais a pas de loups. Je ne pus m'empecher d'etre surpris de voir un enfant entre les bras de la soeur de mon maitre, l'un des hommes inconnus devait sans doute etre son époux. Une fois de plus de revenais a ma mission de base et toussotais doucement pres de dame Della.

- Ahem Dame Della... navré de vous interrompre... puis je?

Je voulais eviter toute gene avec l'autre dame aussi laissai je Della s'approcher d'elle meme.

- Mon maître vous fait dire qu'il est de retour en le chateau depuis ce matin même... Il souhaiterait s'entretenir avec vous en privé, il vous attend dans ses appartements.

Je savais que dame Della avait toujours été tres proche de mon maitre, elle pourrait certainement denouer la situation et l'apaiser.

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Mal a l'aise,oui Kiss était mal a l'aise en présence de toute cette noblesse,lui qui fréquenté que des assoiffés mais néanmoins ami,lui même étant un fier assoiffé!Comment ne pas faire honte a Ode,comment se comporter,il opta,encore une fois,pour le sourire et le moins de parole possible.
Dieu de Semur,c'est comme cela que le nomma Della en le voyant,il n'était en rien un Dieu en se moment,juste un petit garçon apeuré dans un monde qu'il ne connait.La bise de Della lui apporta un peu de courage,un zeste seulement,suffisamment pour répondre

Euh...bonsoir..Della,je...euh..suis...moi aussi.reprend toi Kiss,ce n'est pas Della qui va te manger pensa t'ilahem je suis très honoré d'avoir était convié a cette réunion familial

C'est tout ce qu'il trouva,et pu dire a ce moment,il regarda son fils qui lui,n'avait aucun problème,l'innocence de l'enfance,qu'elle belle chose que cela.
Un homme fit son apparition,homme qui regarda Ode d'une manière assez étrange,d'une manière que Kiss n'apprécier guère.Aussitôt arriver,il amena Della a l'écart pour lui parlé,trop loin et parole pas assez fort pour que Kiss puisse entendre quelque chose,serait ce déjà le début des problèmes?Kiss commença a vraiment se sentir mal,il joue avec les doigt d'Ode pour se reprendre et pensé a autre chose,faisant semblant d'écouté les conversations

Du mouvement partout, des allées et venues, des sourires et le petit Gabriel...Tout cela était parfaitement merveilleux.

Tandis que j'observais Asch discrètement, Ode me susurra une demande à l'oreille.
Je levai ce sourcil si bien exercé à ce mouvement et lui fis un petit signe de la tête, lui signifiant que je l'écouterai volontiers et j'écoutai le pauvre Kiss qui semblait mal à l'aise parmi nous. Pourvu que cela ne soit que l'affaire d'un moment...

C'est à ce moment-là que Maturin fit son entrée.
Il s'approcha discrètement et me fit savoir que Severin désirait me voir.

Aïe...que faire ?
Asch...Ode...Severin...Kiss...Où donner de la tête ?

Cela me fit rire, toute seule, et je décidai d'emboîter le pas à Maturin.
Mais avant cela...

Je reviens immédiatement, promis !

Asch...ne t'en va pas, je compte sur toi.
J'envoyai un clin d'oeil à mon cousin, j'avais vraiment envie de discuter avec lui.

Allons-y, Maturin...Savez-vous ce que Severin me veut ?

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Je me sentis un mal a l'aise d'acaparer dame Della pour les besoins de mon maitre. Je ne pus m'empecher de me sentir soulagé également, l'humeur de mon maitre ne me disait rien qui vaille.
Je pris une mine des plus preoccupees et me contentais de marcher devant dame Della qui deja me questionnais.
Meme si je savais a peu pres ce que lui voulait mon maitre, je ne pouvais deroger a ma place et lui en parler, aussi me contentai je d'un hochement de tete negatif et conservais un silence religieux jusqu'aux appartements de mon maître.

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Ainsi donc la famille arrivait et c'est avec plaisir que Nabel regarda arriver les membres.
Pourtant son regard ne cesser de se poser sur la porte, et elle espérait bien qu'elle y verrait arriver Orantes et Tolaine. Mais apparemment, son frères et sa sœur se faisaient désirés.

La blondinette, fut sortie de ses pensées par l'arrivée d'Oderay, et d'autres personnes. Commençant à être légèrement mal à l'aise, ce sentiments s'agrandit lorsqu'elle vu Della partir avec un autre homme.

Soit elle se retrouver ici, ne connaissant personne ou très peu.

Excusez moi

Saluant son oncle, et Oderay, la jeune fille se dirigea vers la fenêtre qui donnait sur la cour du château.
Elle le verrai peut être arriver... Adossée, la tête sur le mur, le regard au loin, Nabel essaie de fuir la peur qui l'envahit. Cela fait bien longtemps qu'elle ne sait pas retrouvée seule, sans connaitre personne.

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Je vis arriver Maturin et sentit son regard sur moi. Regard qui semblait presque surprit de me voir habillée, regard qui me fais monter le rose aux joues, pourquoi n'avais je donc pas fais plus attention moi encore? Sentiment qui s'évanouit aussitôt quand il entraine Della semble t'il Séverin souhaite lui parler.

Mon dieu pensais je, ça sent pas bon pour moi tout ça. Quand apprendrais je à me contenir? En voila des manières..mais quand même, il aurait dû savoir, il aurait dû...

Grattage de tête discret dont la signification serait compréhensible que par Kiss.

Kiss, mon blondinet qui semblait fort peu à l'aise dans tout cela, autant que Nabel on dirait qui était partie rejoindre la fenêtre. Je pressais doucement la main de Kiss pour lui donner confiance, il ne me ferait pas honte,non, j'y arrivais très bien toute seule. Bon prévoir un bon discour d'excuse pour Séverin et... oh lalalaaa!

Rattraper Gabriel, qui profitant que je le tienne un peu moins fort, avait entreprit de mordiller la chemise de Ascheriit après l'avoir attraper. Et il le regardait le sieur en souriant, très content de sa trouvaille.

Raa, rouge aux joues, cette fois plus que visible et sourire gênée au cousin.

hum euh excusez le, il fait ses dents et ..euh..hum... je récupérais fissa les menotte de mon fiston entreprenant et le tiens contre moi un peu plus fermement

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A la réponse de Della, Aschériit comprit qu'elle avait un soucis ou du moins un passé douloureux de la façon où elle présenta les choses. Son léger sourire se transforma en une mine sombre, il n'insistera pas davantage sur le passé, lui-même n'aimait pas parler du passé, il se sentait toujours mal à l'aise avec cela.

C'est le regard toujours sombre, posant ses deux mains sur sa canne, le brun regarda Oderay qui se présentait. Voyant le domaine s'agiter dans tous les sens, il commençait à se sentir mal devant tant de monde.

Bonjour dame Oderay, je suis Ascheriit de Bourg de Beaune, cousin de Della. Si vous êtes une de Volvent nous devons donc être cousin également.

Il fit un petit geste de la main pour saluer le fiancé d'Oderay qui semblait en retrait et un sourire à l'enfant.

Enchanté de faire votre connaissance en tout cas.

C'est alors que Della partie hors de sa vue, il se sentait un peu paniqué avec autant d'inconnu autours de lui, inconnus qui étaient pourtant de sa famille. Cet effort était si colossal, il n'avait pas vécu pareil situation depuis bien des années. Il s'éclipsa discrètement dans un coin de la pièce, prendre un peu de recul.

[Demeure d'une Louve redevenue Renarde à Verneuil]

Tolaine avait sorti ses plus beaux atours pour l'occasion qui se présentait à elle, la jeune fille avait reçut un courrier qui provenait de sa tante l'invitant à fêter Noël au domaine familiale, ce sera son premier Noël en famille depuis ses 4 ans. Elle vêtit sa houppelande, elle était noire comme l'ébène, un bustier bordeaux retenu par un fin lacet fuchsia, le tout affinait sa silhouette mais en se regardant dans son miroir elle constata qu'il restait une auréole jaunâtre, vestige du cocard qu'elle avait sur le visage.

Dernière tentative de camoufler la couleur disgracieuse avant de laisser tomber, n'arrivant pas à atténuer la marque, la Brune chaussa ses bottes et sortie de chez elle pour se rendre dans une écurie. La Louve avait acheté depuis peu une monture, elle l'avait appelée Brume d'Hiver en référence à sa robe grise, elle la sella puis monta sur dos et prit la route pour Beaumont.

La Brunette arriva à destination après plusieurs jours sur les chemins, lorsqu'elle leva les yeux sur la demeure dans laquelle elle avait vécut quelques années, la vue lui coupa le souffle. Elle avait oublié que sa maison était aussi splendide, elle stoppa sa jument aux grilles puis posa pieds à terre et remonta l'allée centrale jusqu'à la porte. A peine s'était elle arrêtée devant les marches qui menaient à la grande salle où tous les membres de sa famille se réunissaient qu'un domestique venait à sa rencontre.

Pourriez-vous vous occuper de mon cheval et annoncer à la maîtresse de maison que Tolaine de Volvent, sa nièce est arrivée ?

Son interlocuteur répondit par un hochement de tête et lui fit signe de le suivre, ce qu'elle fit, la Brune commençait à se sentir mal à l'aise, elle allait faire la connaissance de personnes lui étant pour la plupart inconnues. Tol espérait secrètement que sa soeur était déjà là, cela lui ferai au moins quelqu'un de connue à qui elle pourrait se raccrocher si cela virait au cauchemar, d'habitude la foule ne lui faisait pas peur mais ce n'était pas n'importe quelles personnes.

Je descendais l'escalier, revenant de la chambre de Severin qui allait me suivre bientôt, lorsqu'un domestique m'annonça la venue de Tolaine.

Je bifurquai donc vers l'entrée.
Bonjour Tolaine !
J'avançai vers elle, les mains tendues
Comme je suis contente que tu sois venue !
Sans attendre de réponse, Tolaine eut droit à un de mes bisous claquants.
Mais ne reste pas là...viens donc...
D'autorité, je lui retirai sa cape et l'entraînai dans la grande salle où je lançai, d'une voix un peu plus forte que d'habitude...

Renarts, voici Tolaine ! Que ceux qui sont capables de me dire le nom de ses parents lèvent la main !
Je me mis à rire car je savais que notre généalogie était telle qu'à moins d'avoir étudié par coeur, il était quasiment impossible de savoir qui était enfant de qui, sauf les frères et soeurs, évidemment.

Je voudrais vous dire que votre présence me comble de joie...
Et avant de me laisser gagner par une émotion que peu pouvaient se vanter d'avoir vue, je me tournai vers la cheminée dans laquelle, agenouillée devant, je me mis à gratter pour activer les flammes, laissant mon regard vagabonder un instant.

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Tout prêt de sa fenêtre, Nabel avait vu un cavalier arrivé. Son cœur c'était mis à battre de plus en plus fort, ralentissant le rythme quand elle compris que c'était une cavalière.
Quelle ne fut sa déception ! Pourtant quand elle reconnue Tolaine, Nabel, le pas lent certes, mais sourire aux lèvres se dirigea vers la porte.
Ce n'était pas la même chose qu'Orantes, elle le voyait peu, n'avait pas eu l'occasion de plus lui parler, Tolaine elle habitait tout prêt de la blondinette.

A peine le temps de traverser la moitié de la pièce, que dèka la brune était poussé en avant par Della. Nabel ne put s'empêcher de rire, silencieusement bien sûre, seul le sourire trahissait son amusement.
La jeune fille imaginait bien le sentiment de Toltol, elle n'aurait pour rien au monde voulu être à sa place ! bien que ce fut un bon moyen d'être présentée à la famille.

Le rire de Della retentit dans la salle, et c'est amusé que Nabel leva la main !

Feu Eloi et Matheline de Volvent !!

Sortant de derrière quelques personnes, Nabel arriva devant sa sœur. Une léchouille en guise de bienvenue, elle la prit dans ses bras et lui chuchota

Bienvenue chez toi Tolaine !

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Lison après avoir laissé sa cape à un serviteur, suivit le garde en traversant les couloirs ornés de blasons, le regard un peu perdu, inquiète de ne pas savoir ou elle se rendait. Celui ci la fit pénétrer dans une vaste pièce solennelle mais décorée avec gout puis s’éclipsa silencieusement.
Elle vit de nombreuses personnes réunies, mais n’en connaissaient aucune. Elle chercha du regard encore et encore Godefroy. Puis elle laissa échapper un petit rire nerveux et pensa :
"J’espère qu’il a une raison valable de me laisser dans cette situation pour le moins embarrassante. "
Personne n’ayant encore remarqué sa présence, elle pensa un instant à faire demi-tour puis elle regarda sa fille, et sourit en voyant ses petits yeux rieurs. Non elle ne le pouvait pas, Niria avait de droit d’être présentée aux siens, le sang des Volvent coulait dans ses veines. Et qu’avait- elle à gagner en fuyant, rien, seulement perdre son honneur. « Les Franchimonts n’ont peur de rien », les paroles de son cousin Subcal résonnaient à ses oreilles. De son éducation chez les sœurs lui restait un sens aigu de la vérité, aussi prenant tout son courage elle s’avança dans la pièce et toussota pour éclaircir sa voix.

Je suis navrée de devoir me présenter dans de telles conditions, mais il semble que le choix ne me soit pas laissé. Je suis ici, sur la demande de Godefroy de Volvent, afin de vous présenter Niria…

Petit à petit sa voix trouvait de l’assurance, et elle regarda attendrie sa fille qui babillait dans ses bras. Puis relevant son regard clair :

…Niria de Volvent, sa fille.

Craignant de ne pouvoir poursuivre si elle s’arrêtait elle continua dans le même souffle:

Je suis Lison de Franchimont, sœur de Sakou de Franchimont, matriarche de la Famille, et mère de Niria. Je suis enchantée de pouvoir vous rencontrer.

Lison se tut, pale à l’extrême sentant son cœur battre à tout rompre dans sa poitrine.

Les flammes dansaient joyeusement et le bois crépitait sous le tisonnier, j'entendais d'une oreille distraite, les bavardages.
tout à coup, une voix féminine retentit. Voix inconnue jusqu'alors.

Demi-tour sur mes pieds, à demi-agenouillée, cette fois, le tisonnier en main.
J'observe la dame...celle que j'ai aperçue tout à l'heure, de ma fenêtre.

Ainsi donc ce cher Godefroy n'a pas daigné accompagner la mère de sa fille jusqu'ici.
Craint-il donc tant mon courroux ? Le Renard serait-il couillon ? Hmmm...sûrement pas. Mais alors, pourquoi laisser ainsi la dame seule...? Décidément, Godefroy m'échappe.

Je posai le tisonnier, sur le râtelier et me levai, lissant ma robe, dans un geste machinal.

Lison semblait perdue, pâle, prête à défaillir.
J'en aurais des choses à dire à Godefroy, d'ici peu !

J'avançai vers la dame de Franchimont.

Dame Lison, je suis Della de Volvent, soeur de...Godefroy.
Je tournai le regard autour de la pièce, jouant la comédie.
Où est-il donc, le fier papa de la petite Niria ?
Je souris à Lison, d'un sourire entendu.

L'enfant gazouillait, sans se douter qu'elle venait d'entrer dans la demeure de son père.
Elle attira mon regard par un petit cri plus aigu. Et...me disant une fois encore que ma vie était jalonnée d'enfants des autres, je tendis un doigt que la petiote attrapa aussitôt.
Niria, bienvenue à toi. J'évitai d'ajouter le nom de famille car pour moi, pas de mariage signifiait pas de reconnaissance paternelle et encore moins, port d'un nom de famille. De tout cela, je discuterais plus tard avec le père de la petite !
J'adressai un sourire à la pauvre Lison, semblable à une poule au milieu d'un nid de Renarts.
Et à vous aussi, dame Lison. Soyez la bienvenue parmi nous.

Je lançai un regard vers Asch...puis vers Ode...et vers Tolaine...et Nabel...

» Salle de repos du pesonnel, on se detend et on parle des maitres...