La Faucheuse frappe encore

Citation :: Expéditeur : Cevanne
Date d'envoi : 18/07/2011 - 00:10:35
Titre : Tristes nouvelles
A Della D'Amahir Euphor De la Mirandole
A ma cousine,

Ma chère Della,

J'espere ma chere cousine que vous ne m'en voulez pas de si peu vous donner de nouvelles.
Comme vous le savez je suis actuellement en Bretagne ou j'ai pris fonction de precepteur au service de la Duchesse Lallie Ap Maelweg.
Mais chère cousine, l'objet de ma lettre n'est pas celui la.
J'ai la lourde charge de vous informer du décès de ma soeur Oderay de Volvent ainsi que de son époux Oromis Eldunaris dit Kiss tous deux assasinés par des brigands de grand chemins.
Le tres haut dans sa miséricorde a épargné le jeune Gabriel que je m'en vais chercher a l'orphelinat Sainte Lucille dans lequel il a trouvé refuge.
Il m'est difficile ma chère Della de réaliser que ma soeur nous ait quitté.
Si je n'ai pas pu etre présent pour elle, je souhaite l'etre pour Gabriel.

Pardonnez moi de vous accabler a nouveau, j'ai oui les nouvelles du décès de la reine de France que je sais votre bonne amie, recevez mes condoléances et ma compassion.

Je vous donnerai des nouvelles des mon arrivée en Normandie. Je commanderai un office funéraire pour Ode et Kiss, puissent ils reposer en paix.

Qu'Aristore vous garde.

Severin de Volvent.

[ Nous ferons un rp ou Severin va chercher Gabriel. Je ne sais pas ou en est Della mais tu es la bienvenue sur le RP ]

Citation :: Expéditeur : Cevanne
Date d'envoi : 26/07/2011 - 16:10:58
Titre : Re:

A Della de la Mirandole d'Amahir Euphor
A ma cousine,

Très chère Della, c'est le c�ur lourd et torturé par le doute que je prend a nouveau la plume pour vous ecrire.

Pardonnez moi par avance de vous importuner, mais a l'heure ou j'ecris je dois prendre une décision en ce qui concerne l'avenir de Gabriel.
Della je n'ose vous conter ce que j'ai découvert en venant en Normandie.
Mon pauvre neveu garde les séquelles tant physiques que morales des circonstances dramatiques de la mort de ses parents.

De plus Della, les religieux qui ont trouvé les dépouilles mortelles ont commis la méprise d'enterrer ma tres chère soeur en dehors de tout sacrement et tout rite aristotélicien.
Je ne vous laisse qu'imaginer la detresse qui fut la mienne.

J'ai depuis fait le nécéssaire pour que l'âme d'Oderay puisse rejoindre le très haut dans l'absolution des péchés qui furent les siens.
Gabriel est aupres de moi, je prie tous les jours pour que son coeur innocent oublie la souffrance qu'il a enduré en etant le témoin de la mort de ses parents.

J'ai écrit a ma duchesse afin de lui demander l'autorisation de faire venir l'enfant auprès de moi, mais j'ai de grands doutes quand à la pertinence de ce choix.
Je ne sais si c'est la la vie qui convient a un si jeune enfant.
Je ne peux pas ne pas vous faire part de la pensée qui a été la mienne de confier a vos bons soins cet enfant que vous avez vu naitre. Peut être est ce la la meilleure chose qui pourrait lui arriver, un véritable foyer, une famille...

Mais Della ce ne sont la que des élucubrations . Je n'ai nulle autre personne avec qui partager ces lourds sentiments. Vous êtes à présent la seule s�ur qu'il me reste. Comme j'aimerai égoïstement vous avoir a mes côtés en ces sombres heures. Je sais que vous avez un autre deuil a porter, une autre peine a combler et je vous souhaite tout le courage du monde.

J'espère que ces mots vous trouverons ainsi que votre époux remis et moins affectés. Recevez mes fraternelles salutations et qu'Aristote vous garde.

Severin.

Citation :: Très cher Séverin, cher cousin,

Je suis rentrée depuis hier en Bourgogne, après avoir assisté aux funérailles de Béatrice.
Je n'ai eu connaissance de vos courriers que ce matin et vous imaginez bien dans quel état je peux me trouver.
Je suis désespérée, mon cousin, cette satanée Faucheuse traîne trop autour de moi, elle m'enlève trop de gens que j'aime. Est-ce une punition du Très Haut ? Non, Il ne peut être aussi sévère avec nous !

La culpabilité me ronge, Séverin. Si j'avais été plus présente pour Ode et Kiss, si je les avais retenus en Bourgogne, si je leur avais écrit plus souvent, peut-être seraient-ils encore parmi nous ! Comme j'aimerais moi aussi que vous soyez là, à cet instant, Séverin, je pourrais étancher ma peine sur votre épaule, sans devoir mot dire, vous me comprendriez si bien.
La prière sera notre salut, tant que le Très Haut nous écoutera, nous surmonterons tous ces malheurs pour qu'enfin reviennent les rires et les projets futurs !

Que faire pour ce pauvre Gabriel, pauvre orphelin, comme les Princes de ma chère Béatrice ?
Quel choix faire pour lui ?
Vous n'ignorez pas que Kéridil et moi, nous élevons Charles, le fils de Nabel.
Dans peu de temps également, je gage que mon jeune frère Mirandol rejoigne l'étage des enfants à Seignelay. Ma Chère Mère Angélyque étant très souvent absente pour servir la Bourgogne, le pauvre enfant se retrouve souvent confié au beau-fils de ma Mère qui semble ne plus en vouloir.
Ma foi, un enfant de plus, pourquoi pas ? Mais qu'en dirait Kéridil ?
Le problème est complexe, voyez-vous. Je n'ai pas encore porté d'enfant et mon époux en prend ombrage tout doucement. J'ignore si le Ciel m'accordera la joie d'enfanter mais en attendant, l'humeur de mon époux est un peu délicate. Si vous comprenez ce que je veux dire.
Aussi, je vous demanderais de me laisser un peu de temps avant de prendre une décision. J'entreprendrai mon époux sur cet éventuel accueil de Gabriel lorsqu'il reviendra en Bourgogne et s'il se met en colère, je saurais que la réponse est négative.
En attendant, je joins à ce pli une bourse de 500 écus qui j'espère, suffiront à l'entretien de l'enfançon pendant quelques semaines.
Prenez vous aussi ce qu'il vous faut, pour les funérailles de nos cousins.

Que le Très Haut vous bénisse, mon cher Séverin.

Della.